Actualité au féminin
mercredi 14 janvier 2015
lundi 3 novembre 2014
64ème Session Régionale pour l'Oms Afrique/ D'importantes réformes à mettre en oeuvre
Cotonou accueille
depuis le 3 novembre 2014 la 64ème édition du comité régional de l’OMS
pour l’Afrique. La session qui rassemble des sommités et experts de la santé en
provenance de 47 pays d’Afrique vise à définir les politiques de santé et approuver
le budget et le programme de travail de l'OMS dans la Région. Placée sous le
signe de la mise en œuvre des réformes par la nouvelle équipe de direction qui
sera composée, la session a été ouverte au palais des congrès à Cotonou par le
chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi. Cette session est aussi
très attendue par les Béninois qui gardent l’espoir quelle élira la ministre
béninoise de la Santé, Dorothée Kindé Gazard à la tête de la direction
régionale Oms-Afrique
Eléonore Djegui
Parmi les points
importants inscrits à l’ordre de cette session, on peut citer : l’accélération
des mesures en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le
développement(OMD), dans le domaine de la santé, la validation des grandes
lignes des plans d’actions des pays après 2015, qui reposent sur les objectifs
de développement durable, la lutte contre les maladies transmissibles et non
transmissibles, l’harmonisation des actions des pays membres sur la couverture
sanitaire universelle - qui demeure indispensable afin de renforcer leurs
systèmes de santé- et la poursuite des réformes au niveau de l’OMS. Et ce sont-là
autant de points d’intérêts majeurs à examiner lors de cette
session de Cotonou.
« Ces réformes devraient
être mises en œuvre par une nouvelle équipe de direction au bureau régional de
l’OMS pour l’Afrique qui doit appuyer nos 48 Etats afin d’améliorer la santé de
nos populations » a souligné, à cet effet, le ministre de la santé et de la population congolais,
François Ibovi qui avait présidé la 63ème session du comité régional
de l’OMS-Afrique. Il passait ainsi le témoin au Pr Dorothée Kinde Gazard pour
amener plus haut le flambeau de la lutte contre la maladie et l’amélioration du
bien-être des populations. « Nous lui assurons à l’avance notre
disponibilité à l’accompagner dans cette noble et exaltante tâche » a
déclaré le ministre congolais.
Selon le Dr Luis Sambo,
Directeur régional de l’Oms pour l’Afrique sortant, les défis majeurs
persistent malgré les progrès réalisés : la charge de la maladie est
encore élevée, les indicateurs de mortalité toujours préoccupants, et les
risques de flambées épidémiologiques toujours présents. Par ailleurs, les crises
humanitaires continuent de sévir dans la Région, comme c’est le cas
actuellement au Soudan du Sud et en République Centrafricaine, occasionnant des
populations déplacées, des réfugiés, un nombre important de victimes par armes
à feu, la destruction des infrastructures de santé et des perturbations dans
l’offre de soins. « Ces défis soulignent la nécessité d’engager des
réformes plus profondes qui renforcent la résilience des systèmes de santé et
garantissent la couverture sanitaire universelle » a indiqué le Dr Luis
Sambo.
Quant à la directrice
générale de l’Organisation mondiale de la santé, Le Dr Margaret Chan, elle a
estimé que l’Afrique présente aujourd’hui, deux visages : un de prospérité,
de bien être et de transformation future, mais dont l’avenir prometteur dépend
de la manière dont les dirigeants procèdent à la répartition équitable des
bénéfices et de la mise en œuvre de politique de développement équilibrée. L’autre
visage est celui qui est rongé par la pauvreté et les maladies comme l’épidémie
d’Ebola.
« Vous mesurez,
sans doute, avec moi et l’ensemble de la communauté internationale,
l’importance de la tenue de la présente session du comité régional de l’OMS qui
s’ouvre dans un contexte marqué par l’épidémie de la fièvre hémorragique à
virus Ebola aux conséquences sanitaires, économiques et sociales
catastrophiques pour notre continent » a déclaré le chef de l’Etat, Boni Yayi, à ses hôtes de marque. En effet, a-t-il expliqué,
la terrible et imprévisible maladie qu’est Ebola a franchi la barre fatidique
de 5.000 décès, quelques mois seulement après son apparition dans notre
sous-région. Pour ce faire, la rencontre de Cotonou est une occasion propice,
selon le président de la république, pour débattre de fond en comble de cette
maladie cruelle et de trouver des solutions les plus efficaces pouvant conduire
à son éradication dans les plus brefs délais.
Encadré
Les Progrès réalisés
selon Dr Luis Sambo
En dépit les multiples
défis auxquels la région africaine est confrontée, des progrès ont été
enregistrés vers l’atteinte des Omd, grâce à la conjugaison des efforts des
gouvernants, des communautés africaines et des partenaires. En effet, la
mortalité infantile est passée de 80 à 63 décès pour 1000 naissances vivantes,
la mortalité de moins de cinq ans a chuté de 129 à 95 décès pour 1000
naissances vivantes, le ratio de mortalité maternelle a diminué de 670 à 500
décès pour 100 000 naissances vivantes. La décennie passée a enregistré
également des avancées en termes de réduction du poids des maladies. A titre
d’exemple, l’incidence du VIH/Sida a été réduite de 26%. Le nombre de décès
liés au Sida a été réduit de 34%. L’incidence du paludisme a baissé de 39% et
la mortalité de 62%.
Depuis l’introduction
du vaccin conjugué en 2010 dans 12 pays du sahel aucun cas confirmé de
méningite à méningocoque A n’a été enregistré au sein de la population
vaccinée. Le nombre de cas de poliomyélite a baissé de plus de 95% entre 2005 et
2013. Le seul pays endémique, le Nigeria, a fait des progrès remarquables avec
seulement 6 cas de poliomyélite en 2014, comparés à 49 cas à la même période en
2013. Des efforts se poursuivent pour arrêter cette année la transmission du
virus de la poliomyélite dans la région. La lèpre aussi a été éliminée au cours
de la même période et le Ver de guinée est sur le point d’être éradiqué. Quant
à la cécité des rivières, appelée Onchocercose, le seuil de contrôle pour cette
maladie est atteint.
dimanche 2 novembre 2014
Prévention d'Ebola / Top Chrono offre des équipements au Ministère de la Santé
Dans le souci de
permettre à l’équipe du ministère de la santé de respecter les mesures d’hygiène
relatives à la maladie à virus Ebola, le Directeur Général de Top Chrono, Régis
Facia a décidé d’accompagner le ministère par l’offre d’équipements de gel et
de distributeur intra rouge pour la désinfection des mains. La réception du don
par le ministre de la santé, Dorothée Kindé Gazard a eu lieu en début de semaine au ministère de la santé, en présence du
Directeur Adjoint de Cabinet, Aboubacar Moufalilou, du Directeur National de la
Santé publique, Dr Orou Yorou Orou Bagou et d’autres membres du Cabinet.
Eléonore Djegui
« Ebola est un vrai
drame qu’on ne mérite pas. Mais sans pour autant rentrer dans la fatalité, je pense
que nous nous devons tous de faire preuve de solidarité et de respecter les
mesures d’hygiène que nous indique la plupart de vos services ». Ainsi
s’exprimait le Directeur Général de Top Chrono et Vice président du Patronat à l’endroit
du ministre de la santé au cours de la cérémonie de remise du don. Animé par
cet esprit de générosité et d’entraide, M. Régis Facia a saisi l’occasion pour
demander à ses collègues chefs d’entreprises de bien vouloir faire preuve de ces
valeurs à l’endroit du système sanitaire du Bénin pour qu’ensemble Ebola soit
vaincu. Vu les compétences, le leadership, la simplicité et l’esprit d’humilité
qui caractérisent le Pr Dorothée Akoko Kindé Gazard, le Directeur Général de
Top Chrono, a formulé le vœu de voir très bientôt, le ministre au poste de Directrice
régionale de l’OMS Afrique.
Fière de la démarche
spontanée de M. Régis Facia en ces temps de situation critique sanitaire dans
la sous région, le ministre de la santé a adressé ses remerciements sincères au
donateur. Elle a ensuite évoqué le caractère dangereux du Virus à Ebola qui tue
depuis plusieurs mois. « Ebola fragilise le système sanitaire. Mais nous
ne devons pas baisser les bras. Nous devons nous réveiller et faire preuve de
combativité, de responsabilité. Nous devons anticiper par rapport à la réaction
et c’est ce que mon département ministériel fait depuis quelques mois en
informant suffisamment la population sur les signes de la maladie, les mesures
de prévention, en formant le personnel médical, de même que les journalistes
sur la maladie à Virus Ebola afin qu’ils puissent relayer l’information auprès
de la population. Très prochainement, informe la ministre nous irons vers les
opérateurs GSM parce que, explique-t-elle, nous devons être tous ensemble pour
que ce virus ne séjourne pas au Bénin » conseille Mme Dorothée Gazard.
Au nom du gouvernement
et de la population en général, le ministre a remercié sincèrement la direction
de Top chrono pour le geste accompli. Elle saisie l’occasion pour exhorter la
population au calme, à la retenue malgré la virulence du virus Ebola. Le
ministre est revenue par ailleurs, sur la rumeur selon laquelle un cas suspect
est découvert à Cotonou. Elle a attiré l’attention sur le fait qu’il ne revient
pas au personnel médical de tromper la population. Pour ce faire
souligne-t-elle, « nous sommes tenues au respect d’une démarche et devant
toute situation nous devons faire le geste qu’il faut. C’est ce que nous avons
fait ». Elle conseille à la population et aux médias de laisser le
leadership de la déclaration d’un cas au ministère de la santé parce qu’Ebola
est une maladie qui tue et qu’on ne déclare pas sans confirmation diagnostique.
Il faut donc faire très attention aux messages véhiculés.
Le Comité Régional de l’OMS pour l’Afrique/ Demain s'ouvre la 64ème Session à Cotonou
Sous le haut parrainage
du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef de gouvernement, Dr Boni Yayi,
la 64ème session du Comité Régional de l’Organisation mondiale de la
santé (OMS) s’ouvre le 3 novembre 2014 à Cotonou. Pendant une semaine les
participants, composés des ministres de la santé de 47 pays africains et de plus
de 400 délégués, vont échanger sur plusieurs points importants relatifs à la
santé. Ils vont procéder également à l’élection d’un nouveau Directeur Régional
de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.
Eléonore Djegui
A cette importante
rencontre qui rassemble, notamment, la Directrice Générale de l’OMS, Dr
Margaret Chan, le Directeur Régional de l’OMS, Dr Luis G. Sambo, de hauts
responsables de l’OMS, des représentants des Agences du Système des Nations
Unies, d’Organisation de coopération bilatérale et multilatérale ainsi que le
organisations non gouvernementales et de hauts représentants des ministères de
la santé, les délégués discuteront entre autres points, des efforts en cours
déployés aux niveaux régional et international pour contenir l’épidémie de la
maladie à virus Ebola qui sévit dans certains pays africains et d’un rapport
sur les activités de l’OMS dans la région africaine au cours de l’exercice
biennal 2012-2013.
Les discussions vont
porter en priorité sur le Plan stratégique régional de vaccination 2014-2020
créé pour lutter contre un certain nombre de barrières critiques qui entravent
les progrès visant à atteindre la couverture vaccinale universelle dans la
Région. De même, sur les progrès d’un rapport visant à atteindre les Objectifs
du millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé dans la Région
Afrique, ainsi que l’apport de perspectives proposés pour l’avenir.
La session est une
occasion pour les ministres de la santé de discuter non seulement du besoin
d’établir des options pour la contribution au Fonds africain pour les urgences
de santé publiques, mais également des moyens appropriés de gestion du Fonds.
Pour la première fois,
le Comité régional examinera un rapport sur la propagation graduelle de
l’hépatite virale et recommandera des actions concrètes. Au nombre des actions
à mener, le rapport suggère, notamment, l’amélioration de la collecte des
données afin d’estimer avec exactitude le fardeau de la maladie, d’accroître la
sensibilisation du public et de renforcer les moyens de prévention primaires.
La garantie d’un approvisionnement en sang sûr et de la sécurité des
transfusions, ainsi que le renforcement de l’accès au dépistage, aux soins et
au traitement de l’hépatite virale sont également des actions proposées pour
relever des défis. Le cadre de concertation avec les acteurs non étatiques,
l’exécution du budget-programme de l’OMS pour l’exercice 2016-2017 feront
également objet d’un examen à cette réunion.
lundi 27 octobre 2014
Investigation journalistique au Bénin : des journalistes outillés reçoivent leur parchemin
L’atelier de renforcement des
capacités des journalistes en techniques d’investigation journalistique s’est
achevé samedi dernier à Royal Hôtel Bénin Cotonou. L’Abbé André Quenum,
Coordonnateur national du projet Médias-dev - la Croix du Bénin, a présidé la
cérémonie de clôture de l’atelier. Il avait à ses côtés, les Experts Peter Ganga
du Nigeria, Ahmed Newton Barry du Burkina Faso, Fernand Nouwligbèto, Gérard
Guèdègbé du Bénin et le président de l’Observatoire de la Déontologie et de
l’Ethique dans les Médias (ODEM), Guy Constant Ehoumi.
Eléonore Djegui
La remise symbolique des
attestations aux participants à l’atelier qui a pour but, de promouvoir
l’investigation dans les médias béninois a mis fin aux travaux de trois jours. Très
riche en communications sur des thèmes variés que sont « Le journalisme
d’investigation : caractéristiques spécifiques », « Qualités
d’un journaliste d’investigation », « Présentation de quelques
méthodes d’investigations journalistiques », « l’investigation
journalistique : la méthode par hypothèse », « les techniques de
collectes d’informations », « l’interview en matière d’investigation
journalistique », « l’investigation journalistique : question de
fond (sujet et angle, structuration du papier ) », « l’investigation
journalistique : question de forme (titraille et style de rédaction »
suivi des travaux de groupe consistant à l’examen critique des papiers
d’enquêtes et également l’examen des projets d’investigation sous la direction
des Experts, l’atelier a comblé les attentes des participants. De ce point de
vu, leur porte parole, Maryse Assogbadjo du journal La Nation a remercié les
organisateurs pour la qualité de la formation. Au nom des participants, Maryse les
a rassuré que la formation ne sera pas une de plus. Elle s’est engagée à ne pas
trahir la confiance placée en eux.
A son tour, le président de
l’Observatoire de l’Ethique et de la Déontologie dans les Médias (ODEM), n’a
pas dissimulé la joie qui l’a animé quant à l’organisation et l’aboutissement
de cet atelier. Au nom des associations professionnelles du Bénin, il a
remercié très sincèrement la Croix du Bénin à travers le projet médias dev qui a
su réunir les professionnels des médias pour allumer un feu pour qu’enfin le
jour se lève au Bénin. Après une brève historique de la presse béninoise
marquée essentiellement de compte rendu Guy Constant Ehoumi a félicité l’Abbé
André Quenum pour cet exploit et le charge de transmettre ses remerciements au
partenaire Osiwa grâce à qui la formation a eu lieu et dont l’appui est attendu
les fois prochaines. Ses remerciements sont allés également à l’endroit des
Experts pour la richesse de leurs enseignements, à l’endroit des participants
pour leur assiduité. Il a exhorté ces derniers à relever le défi d’être
désormais les portes flambeaux de l’investigation au Bénin.
Quant à l’Abbé André Quenum, il a
rappelé que l’atelier a voulu répondre avant tout au besoin réel de la
formation permanente quoiqu’il en faut dans tout métier et surtout dans la profession
de journaliste qui exige l’actualisation des compétences. C’est pourquoi dans
le cadre du projet médias pour le développement la croix du Bénin a eu
l’initiative, et il a été retenu en accord avec le partenaire Osiwa de saisir
l’occasion d’élargir l’atelier de développement des capacités journalistiques
en investigation aux professionnels des médias des autres rédactions au lieu
d’une formation in situ pour le journal la Croix du Bénin seul. « L’atelier
a voulu davantage un cadre d’échange et de partage d’expériences non seulement
pour un renforcement des capacités mais surtout en vue d’accroître notre
capacité à nous organiser de façon durable et de façon productive pour palier
le déficit flagrant de l’enquête journalistique de grandes factures. Il s’agit
des papiers qui observent le genre et toutes ses exigences » a déclaré l’Abbé.
Il a salué l’enthousiasme et la participation des uns et des autres tout au
long de la formation et a prodigué des conseils aux participants pour mériter
la confiance placée en eux.
Il convient de préciser que les participants
ont suggéré entre autres, des activités post atelier, le contenu, la période de
mise en œuvre. Ils ont également décidé de compter sur leur propre force en
organisant par an un prix symbolique baptisé « Jérôme Adjakou Badou »
en journalisme d’investigation, de faire un plaidoyer à travers la rédaction
d’un mémorandum à l’endroit d’un groupe clé, d’organiser des rencontres
trimestrielles eu sein du réseau des journalistes d’investigation désormais
élargi. Aussi de créer un forum de discussion des journalistes d’investigation.
jeudi 23 octobre 2014
Bénin: Des journalistes renforcent leur capacité en journalisme d'investigation
Le journal La Croix du
Bénin et le Projet Media dév organisent du 23 au 25 octobre 2014, un atelier de
renforcement des capacités des journalistes sur les techniques d’investigation
journalistique. Financé par l’Open Socity Initiative for West Africa (Osiwa),
l’atelier regroupe une quarantaine de journalistes pour un échange d’expériences
avec des experts venus du Bénin, du Nigeria et du Burkina Faso. L’atelier a
lieu à Bénin Royal hôtel et est ouvert hier par le Vice président de la Haute
Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), Souleymane Ashanti.
Eléonore Djegui
Le journalisme
d’investigation est un genre journalistique auquel s’intéressent peu les
journalistes malgré les compétences de la presse béninoise reconnues à plus
d’un titre. Fort de ce constat le journal La Croix du Bénin en collaboration
avec le Projet Media dév a initié la formation pour mieux outiller les
journalistes dans le domaine. « Le projet média dev est une initiative
pour pousser un peu plus loin la soif et la passion que les journalistes ont en
matière de journalisme d’investigation » précise dans son mot introductif,
l’Abbé André Quenum, Directeur du journal La Croix. Selon l’Abbé, ce 2ème
atelier est une occasion pour les participants d’approfondir des pratiques déjà
développées et également de corriger ce qui mérite d’être corriger afin de
donner au cœur du métier de journaliste la place que mérite le journalisme
d’investigation. Grâce à l’investigation nous pourrons fournir un peu plus de
réponses aux préoccupations des uns et des autres. « Si après la formation
nous restons unis et que nous développons progressivement et améliorons les
réseaux de partage qui existent déjà en matière de journaliste d’investigation
au niveau national et de la sous région, je crois que nous pourrons améliorer
nos pratiques en investigation journalistique » espère l’Abbé André Quenum.
« Nous souhaitons
que ces genres d’occasion où il est question de renforcer les capacités des
journalistes ne manquent pas pour pouvoir mieux servir les populations. Nous
sommes à la veille de l’étude au parlement du projet de code de l’information
et de la communication et nous avons besoin de rassurer les députés à accepter
de voter le code. C’est nous, acteurs des médias qui allons travailler à rassurer
les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale » a déclaré pour sa part,
le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), Franck
Kpochémè. Il a souhaité que les participants puissent tirer un grand profit de
la formation et les a invité à l’assiduité afin qu’à travers leurs productions
une nette amélioration soit constatée.
Au nom du président de
la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), le Vice
Président, Souleymane Ashanti s’est réjouit de l’organisation de l’atelier qui
informe-t-il s’inscrit dans la vision de la 5ème mandature :
celle de placer la presse béninoise sur la voie de l’excellence et de la modernisation.
Le Vice-président a par ailleurs renouvelé ses remerciements aux organisateurs
de l’atelier en particulier, à l’Abbé André Quenum, aux responsables d’Open
Socity Initiative for West Africa pour leur soutien au développement de la
presse béninoise. Il attend de cette formation des journalistes des résultats
qui impactent significativement la pratique du journalisme au Bénin.
dimanche 19 octobre 2014
BENIN : La CAME délocalise son siège
BENIN ::
La CAME délocalise son siège
La CAME délocalise son siège
Le Chef de l'Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi
|
Construit au bout de deux ans par quatre entreprises
béninoises le nouveau bâtiment de la
Centrale d’achat des médicaments et consommables médicaux (CAME) est désormais opérationnel. Le chef de
l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi a procédé, vendredi dernier, à son
inauguration à Cotonou en présence du ministre de la santé, le Pr Dorothée
Kindé Gazard, des partenaires techniques
et financiers, des acteurs de la santé et du personnel de ladite structure.
Construit sur une superficie de 10 370 m², obtenu en bail du
Port Autonome de Cotonou, le nouveau bâtiment de la Came compte un bloc
administratif de type R+2 avec des
bureaux pour la Direction Général, des services administratifs et techniques, des
bureaux pour le comité de gestion de la Came, une grande salle de conférence, quatre
magasins de grande capacité réalisés et équipés pour le stockage des
médicaments et consommables essentiels.
Il convient de préciser que la Came est opérationnelle depuis
octobre 1991 et contribue depuis ce temps à l’amélioration des problèmes de
santé de la population à travers la distribution des médicaments génériques à
moindre coût.
D’une valeur estimée à près de trois milliards de F CFA,
financé à hauteur de 95% sur fonds propre de la Came et de 5% par le Fonds
mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, la construction
du bâtiment s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement adopté
par le gouvernement et mise en œuvre par
l’administration de la Came. La réalisation de l’ouvrage vise à
accroître les capacités de la Came.
« S’il est évident que la Came a connu au cours de ses
23 ans de sa vie, une évolution rapide et positive c’est véritablement sous
votre mandat, grâce à la vision que vous avez impulsé à la gestion de notre
pays, que les réformes majeures ayant induit les plus profondes mutations ont
pu s’opérer » a témoigné le Directeur Général de la Came, Dr Kokou O. Afogbé.
Les réformes...
Parlant de mutation il a cité la réforme juridique qui a doté
la Came de textes juridiques originaux grâce à l’adoption par le gouvernement
de cette facture en janvier 2010 et la convention du partenariat Came –
Gouvernement que le chef de l’Etat a autorisé en septembre 2010. Par ailleurs,
l’adoption en décembre 2011, pour la première fois dans la vie de la Came, de
son plan stratégique de développement 2012- 2016 et l’institution du mécanisme
de plan annuel de travail depuis 2010. L’inauguration du joyau initié et
conduit par la Direction Général et le comité de gestion de la Came dans le
cadre des réformes infrastructurelles prévues dans le plan stratégique de
développement et qui concerne à la fois la Direction Général à Cotonou et les
deux agences régionales de Parakou et de Natitingou vient couronner ces réformes.
Des chiffres qui
parlent!
Pour l’ensemble des trois agences prises en compte à savoir
Cotonou, Parakou et Natitingou le coût de la construction est estimé à trois
milliards cinq cent vingt cinq millions de francs Cfa financé à 87, 44% soit un
peu plus de trois milliards de Francs Cfa sur fonds propre de la Came grâce à
la mise en place d’un mécanisme innovant de mobilisation des ressources
internes.
Les mesures et facilités ont permis de créer un environnement
propice au développement de la Came, à l’éclosion d’initiative, et de gestion
d’une pratique saine et performante a informé le ministre Dorothée Gazard.
Elle précise que le chiffre d’affaire de la Came s’est accru d’année en année
passant de quatre cent quatre vingt dix millions en 1992 à plus de dix
milliards de F Cfa en 2013. Pour le ministre de la santé, les efforts consentis
par les différents acteurs ont aboutis à la conception du projet de
délocalisation de la Came. Ce qui va permettre d’augmenter les capacités de
stockage et d’offrir de meilleures conditions de travail au personnel.
Face à la qualité des travaux et des efforts de l’équipe
dirigeante de cette structure autonome vieille de 23 ans, le chef de l’Etat,
chef de gouvernement, Dr Boni Yayi n’a pas pu cacher son émerveillement et
toute sa satisfaction. « Je suis venu voir du beau… » s’exclama-t-il tout
joyeux et pour manifester cette joie qui l’anime le chef de l’Etat a cité dans
l’ordre national de mérite le Directeur Général de la Came et son prédécesseur.
Il a également encouragé le Directeur Général et son personnel à faire mieux
que par le passé. « Continuer de gagner, de gagner, et de gagner et de
faire en sorte que notre pays de gestion rigoureuse. Voilà le chemin qui mène à
la prospérité et à l’émergence » déclare-t-il. Le chef de l’Etat a eu au passage une pense
particulière au secteur privée qui, anime aussi le secteur de la santé du
Bénin. Il rassure que le bâtiment sera protégé face à l’érosion côtière. Déjà,
informe le chef de l’Etat, plus de soixante milliards y sont investi par
l’Etat. « Mais bientôt au lieu que ce soit la mer qui nous chasse c’est
nous qui chasserons la mer » menace l’autorité.
Eléonore Djegui
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