lundi 3 novembre 2014

64ème Session Régionale pour l'Oms Afrique/ D'importantes réformes à mettre en oeuvre



Cotonou accueille depuis le 3 novembre 2014 la 64ème édition du comité régional de l’OMS pour l’Afrique. La session qui rassemble des sommités et experts de la santé en provenance de 47 pays d’Afrique vise à définir les politiques de santé et approuver le budget et le programme de travail de l'OMS dans la Région. Placée sous le signe de la mise en œuvre des réformes par la nouvelle équipe de direction qui sera composée, la session a été ouverte au palais des congrès à Cotonou par le chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi. Cette session est aussi très attendue par les Béninois qui gardent l’espoir quelle élira la ministre béninoise de la Santé, Dorothée Kindé Gazard à la tête de la direction régionale Oms-Afrique


Eléonore Djegui


Parmi les points importants inscrits à l’ordre de cette session, on peut citer : l’accélération des mesures en vue d’atteindre les objectifs du millénaire pour le développement(OMD), dans le domaine de la santé, la validation des grandes lignes des plans d’actions des pays après 2015, qui reposent sur les objectifs de développement durable, la lutte contre les maladies transmissibles et non transmissibles, l’harmonisation des actions des pays membres sur la couverture sanitaire universelle - qui demeure indispensable afin de renforcer leurs systèmes de santé- et la poursuite des réformes au niveau de l’OMS. Et ce sont-là autant de points           d’intérêts majeurs à examiner lors de cette session de Cotonou.
« Ces réformes devraient être mises en œuvre par une nouvelle équipe de direction au bureau régional de l’OMS pour l’Afrique qui doit appuyer nos 48 Etats afin d’améliorer la santé de nos populations » a souligné, à cet effet,  le ministre de la santé et de la population congolais, François Ibovi qui avait présidé la 63ème session du comité régional de l’OMS-Afrique. Il passait ainsi le témoin au Pr Dorothée Kinde Gazard pour amener plus haut le flambeau de la lutte contre la maladie et l’amélioration du bien-être des populations. « Nous lui assurons à l’avance notre disponibilité à l’accompagner dans cette noble et exaltante tâche » a déclaré le ministre congolais.
Selon le Dr Luis Sambo, Directeur régional de l’Oms pour l’Afrique sortant, les défis majeurs persistent malgré les progrès réalisés : la charge de la maladie est encore élevée, les indicateurs de mortalité toujours préoccupants, et les risques de flambées épidémiologiques toujours présents. Par ailleurs, les crises humanitaires continuent de sévir dans la Région, comme c’est le cas actuellement au Soudan du Sud et en République Centrafricaine, occasionnant des populations déplacées, des réfugiés, un nombre important de victimes par armes à feu, la destruction des infrastructures de santé et des perturbations dans l’offre de soins. « Ces défis soulignent la nécessité d’engager des réformes plus profondes qui renforcent la résilience des systèmes de santé et garantissent la couverture sanitaire universelle » a indiqué le Dr Luis Sambo.
Quant à la directrice générale de l’Organisation mondiale de la santé, Le Dr Margaret Chan, elle a estimé que l’Afrique présente aujourd’hui, deux visages : un de prospérité, de bien être et de transformation future, mais dont l’avenir prometteur dépend de la manière dont les dirigeants procèdent à la répartition équitable des bénéfices et de la mise en œuvre de politique de développement équilibrée. L’autre visage est celui qui est rongé par la pauvreté et les maladies comme l’épidémie d’Ebola.
« Vous mesurez, sans doute, avec moi et l’ensemble de la communauté internationale, l’importance de la tenue de la présente session du comité régional de l’OMS qui s’ouvre dans un contexte marqué par l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola aux conséquences sanitaires, économiques et sociales catastrophiques pour notre continent » a déclaré  le chef de l’Etat, Boni Yayi,  à ses hôtes de marque. En effet, a-t-il expliqué, la terrible et imprévisible maladie qu’est Ebola a franchi la barre fatidique de 5.000 décès, quelques mois seulement après son apparition dans notre sous-région. Pour ce faire, la rencontre de Cotonou est une occasion propice, selon le président de la république,  pour débattre de fond en comble de cette maladie cruelle et de trouver des solutions les plus efficaces pouvant conduire à son éradication dans les plus brefs délais.


Encadré

Les Progrès réalisés selon Dr Luis Sambo

En dépit les multiples défis auxquels la région africaine est confrontée, des progrès ont été enregistrés vers l’atteinte des Omd, grâce à la conjugaison des efforts des gouvernants, des communautés africaines et des partenaires. En effet, la mortalité infantile est passée de 80 à 63 décès pour 1000 naissances vivantes, la mortalité de moins de cinq ans a chuté de 129 à 95 décès pour 1000 naissances vivantes, le ratio de mortalité maternelle a diminué de 670 à 500 décès pour 100 000 naissances vivantes. La décennie passée a enregistré également des avancées en termes de réduction du poids des maladies. A titre d’exemple, l’incidence du VIH/Sida a été réduite de 26%. Le nombre de décès liés au Sida a été réduit de 34%. L’incidence du paludisme a baissé de 39% et la mortalité de 62%.

Depuis l’introduction du vaccin conjugué en 2010 dans 12 pays du sahel aucun cas confirmé de méningite à méningocoque A n’a été enregistré au sein de la population vaccinée. Le nombre de cas de poliomyélite a baissé de plus de 95% entre 2005 et 2013. Le seul pays endémique, le Nigeria, a fait des progrès remarquables avec seulement 6 cas de poliomyélite en 2014, comparés à 49 cas à la même période en 2013. Des efforts se poursuivent pour arrêter cette année la transmission du virus de la poliomyélite dans la région. La lèpre aussi a été éliminée au cours de la même période et le Ver de guinée est sur le point d’être éradiqué. Quant à la cécité des rivières, appelée Onchocercose, le seuil de contrôle pour cette maladie est atteint.

dimanche 2 novembre 2014

Prévention d'Ebola / Top Chrono offre des équipements au Ministère de la Santé

Dans le souci de permettre à l’équipe du ministère de la santé de respecter les mesures d’hygiène relatives à la maladie à virus Ebola, le Directeur Général de Top Chrono, Régis Facia a décidé d’accompagner le ministère par l’offre d’équipements de gel et de distributeur intra rouge pour la désinfection des mains. La réception du don par le ministre de la santé, Dorothée Kindé Gazard a eu lieu en début de semaine au ministère de la santé, en présence du Directeur Adjoint de Cabinet, Aboubacar Moufalilou, du Directeur National de la Santé publique, Dr Orou Yorou Orou Bagou et d’autres membres du Cabinet.

Eléonore Djegui

« Ebola est un vrai drame qu’on ne mérite pas. Mais sans pour autant rentrer dans la fatalité, je pense que nous nous devons tous de faire preuve de solidarité et de respecter les mesures d’hygiène que nous indique la plupart de vos services ». Ainsi s’exprimait le Directeur Général de Top Chrono et Vice président du Patronat à l’endroit du ministre de la santé au cours de la cérémonie de remise du don. Animé par cet esprit de générosité et d’entraide, M. Régis Facia a saisi l’occasion pour demander à ses collègues chefs d’entreprises de bien vouloir faire preuve de ces valeurs à l’endroit du système sanitaire du Bénin pour qu’ensemble Ebola soit vaincu. Vu les compétences, le leadership, la simplicité et l’esprit d’humilité qui caractérisent le Pr Dorothée Akoko Kindé Gazard, le Directeur Général de Top Chrono, a formulé le vœu de voir très bientôt, le ministre au poste de Directrice régionale de l’OMS Afrique.
Fière de la démarche spontanée de M. Régis Facia en ces temps de situation critique sanitaire dans la sous région, le ministre de la santé a adressé ses remerciements sincères au donateur. Elle a ensuite évoqué le caractère dangereux du Virus à Ebola qui tue depuis plusieurs mois. « Ebola fragilise le système sanitaire. Mais nous ne devons pas baisser les bras. Nous devons nous réveiller et faire preuve de combativité, de responsabilité. Nous devons anticiper par rapport à la réaction et c’est ce que mon département ministériel fait depuis quelques mois en informant suffisamment la population sur les signes de la maladie, les mesures de prévention, en formant le personnel médical, de même que les journalistes sur la maladie à Virus Ebola afin qu’ils puissent relayer l’information auprès de la population. Très prochainement, informe la ministre nous irons vers les opérateurs GSM parce que, explique-t-elle, nous devons être tous ensemble pour que ce virus ne séjourne pas au Bénin » conseille Mme Dorothée Gazard.
Au nom du gouvernement et de la population en général, le ministre a remercié sincèrement la direction de Top chrono pour le geste accompli. Elle saisie l’occasion pour exhorter la population au calme, à la retenue malgré la virulence du virus Ebola. Le ministre est revenue par ailleurs, sur la rumeur selon laquelle un cas suspect est découvert à Cotonou. Elle a attiré l’attention sur le fait qu’il ne revient pas au personnel médical de tromper la population. Pour ce faire souligne-t-elle, « nous sommes tenues au respect d’une démarche et devant toute situation nous devons faire le geste qu’il faut. C’est ce que nous avons fait ». Elle conseille à la population et aux médias de laisser le leadership de la déclaration d’un cas au ministère de la santé parce qu’Ebola est une maladie qui tue et qu’on ne déclare pas sans confirmation diagnostique. Il faut donc faire très attention aux messages véhiculés.




Le Comité Régional de l’OMS pour l’Afrique/ Demain s'ouvre la 64ème Session à Cotonou



Sous le haut parrainage du Président de la République, Chef de l’Etat, Chef de gouvernement, Dr Boni Yayi, la 64ème session du Comité Régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’ouvre le 3 novembre 2014 à Cotonou. Pendant une semaine les participants, composés des ministres de la santé de 47 pays africains et de plus de 400 délégués, vont échanger sur plusieurs points importants relatifs à la santé. Ils vont procéder également à l’élection d’un nouveau Directeur Régional de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour l’Afrique.


Eléonore Djegui


A cette importante rencontre qui rassemble, notamment, la Directrice Générale de l’OMS, Dr Margaret Chan, le Directeur Régional de l’OMS, Dr Luis G. Sambo, de hauts responsables de l’OMS, des représentants des Agences du Système des Nations Unies, d’Organisation de coopération bilatérale et multilatérale ainsi que le organisations non gouvernementales et de hauts représentants des ministères de la santé, les délégués discuteront entre autres points, des efforts en cours déployés aux niveaux régional et international pour contenir l’épidémie de la maladie à virus Ebola qui sévit dans certains pays africains et d’un rapport sur les activités de l’OMS dans la région africaine au cours de l’exercice biennal 2012-2013.
Les discussions vont porter en priorité sur le Plan stratégique régional de vaccination 2014-2020 créé pour lutter contre un certain nombre de barrières critiques qui entravent les progrès visant à atteindre la couverture vaccinale universelle dans la Région. De même, sur les progrès d’un rapport visant à atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) liés à la santé dans la Région Afrique, ainsi que l’apport de perspectives proposés pour l’avenir.
La session est une occasion pour les ministres de la santé de discuter non seulement du besoin d’établir des options pour la contribution au Fonds africain pour les urgences de santé publiques, mais également des moyens appropriés de gestion du Fonds.
Pour la première fois, le Comité régional examinera un rapport sur la propagation graduelle de l’hépatite virale et recommandera des actions concrètes. Au nombre des actions à mener, le rapport suggère, notamment, l’amélioration de la collecte des données afin d’estimer avec exactitude le fardeau de la maladie, d’accroître la sensibilisation du public et de renforcer les moyens de prévention primaires. La garantie d’un approvisionnement en sang sûr et de la sécurité des transfusions, ainsi que le renforcement de l’accès au dépistage, aux soins et au traitement de l’hépatite virale sont également des actions proposées pour relever des défis. Le cadre de concertation avec les acteurs non étatiques, l’exécution du budget-programme de l’OMS pour l’exercice 2016-2017 feront également objet d’un examen à cette réunion.


lundi 27 octobre 2014

Investigation journalistique au Bénin : des journalistes outillés reçoivent leur parchemin



L’atelier de renforcement des capacités des journalistes en techniques d’investigation journalistique s’est achevé samedi dernier à Royal Hôtel Bénin Cotonou. L’Abbé André Quenum, Coordonnateur national du projet Médias-dev - la Croix du Bénin, a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier. Il avait à ses côtés, les Experts Peter Ganga du Nigeria, Ahmed Newton Barry du Burkina Faso, Fernand Nouwligbèto, Gérard Guèdègbé du Bénin et le président de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (ODEM), Guy Constant Ehoumi.


Eléonore Djegui


La remise symbolique des attestations aux participants à l’atelier qui a pour but, de promouvoir l’investigation dans les médias béninois a mis fin aux travaux de trois jours. Très riche en communications sur des thèmes variés que sont « Le journalisme d’investigation : caractéristiques spécifiques », « Qualités d’un journaliste d’investigation », « Présentation de quelques méthodes d’investigations journalistiques », « l’investigation journalistique : la méthode par hypothèse », « les techniques de collectes d’informations », « l’interview en matière d’investigation journalistique », « l’investigation journalistique : question de fond (sujet et angle, structuration du papier ) », « l’investigation journalistique : question de forme (titraille et style de rédaction » suivi des travaux de groupe consistant à l’examen critique des papiers d’enquêtes et également l’examen des projets d’investigation sous la direction des Experts, l’atelier a comblé les attentes des participants. De ce point de vu, leur porte parole, Maryse Assogbadjo du journal La Nation a remercié les organisateurs pour la qualité de la formation. Au nom des participants, Maryse les a rassuré que la formation ne sera pas une de plus. Elle s’est engagée à ne pas trahir la confiance placée en eux.
A son tour, le président de l’Observatoire de l’Ethique et de la Déontologie dans les Médias (ODEM), n’a pas dissimulé la joie qui l’a animé quant à l’organisation et l’aboutissement de cet atelier. Au nom des associations professionnelles du Bénin, il a remercié très sincèrement la Croix du Bénin à travers le projet médias dev qui a su réunir les professionnels des médias pour allumer un feu pour qu’enfin le jour se lève au Bénin. Après une brève historique de la presse béninoise marquée essentiellement de compte rendu Guy Constant Ehoumi a félicité l’Abbé André Quenum pour cet exploit et le charge de transmettre ses remerciements au partenaire Osiwa grâce à qui la formation a eu lieu et dont l’appui est attendu les fois prochaines. Ses remerciements sont allés également à l’endroit des Experts pour la richesse de leurs enseignements, à l’endroit des participants pour leur assiduité. Il a exhorté ces derniers à relever le défi d’être désormais les portes flambeaux de l’investigation au Bénin.
Quant à l’Abbé André Quenum, il a rappelé que l’atelier a voulu répondre avant tout au besoin réel de la formation permanente quoiqu’il en faut dans tout métier et surtout dans la profession de journaliste qui exige l’actualisation des compétences. C’est pourquoi dans le cadre du projet médias pour le développement la croix du Bénin a eu l’initiative, et il a été retenu en accord avec le partenaire Osiwa de saisir l’occasion d’élargir l’atelier de développement des capacités journalistiques en investigation aux professionnels des médias des autres rédactions au lieu d’une formation in situ pour le journal la Croix du Bénin seul. « L’atelier a voulu davantage un cadre d’échange et de partage d’expériences non seulement pour un renforcement des capacités mais surtout en vue d’accroître notre capacité à nous organiser de façon durable et de façon productive pour palier le déficit flagrant de l’enquête journalistique de grandes factures. Il s’agit des papiers qui observent le genre et toutes ses exigences » a déclaré l’Abbé. Il a salué l’enthousiasme et la participation des uns et des autres tout au long de la formation et a prodigué des conseils aux participants pour mériter la confiance placée en eux.

 Il convient de préciser que les participants ont suggéré entre autres, des activités post atelier, le contenu, la période de mise en œuvre. Ils ont également décidé de compter sur leur propre force en organisant par an un prix symbolique baptisé « Jérôme Adjakou Badou » en journalisme d’investigation, de faire un plaidoyer à travers la rédaction d’un mémorandum à l’endroit d’un groupe clé, d’organiser des rencontres trimestrielles eu sein du réseau des journalistes d’investigation désormais élargi. Aussi de créer un forum de discussion des journalistes d’investigation.

jeudi 23 octobre 2014

Bénin: Des journalistes renforcent leur capacité en journalisme d'investigation

Le journal La Croix du Bénin et le Projet Media dév organisent du 23 au 25 octobre 2014, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les techniques d’investigation journalistique. Financé par l’Open Socity Initiative for West Africa (Osiwa), l’atelier regroupe une quarantaine de journalistes pour un échange d’expériences avec des experts venus du Bénin, du Nigeria et du Burkina Faso. L’atelier a lieu à Bénin Royal hôtel et est ouvert hier par le Vice président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), Souleymane Ashanti.

Eléonore Djegui


Le journalisme d’investigation est un genre journalistique auquel s’intéressent peu les journalistes malgré les compétences de la presse béninoise reconnues à plus d’un titre. Fort de ce constat le journal La Croix du Bénin en collaboration avec le Projet Media dév a initié la formation pour mieux outiller les journalistes dans le domaine. « Le projet média dev est une initiative pour pousser un peu plus loin la soif et la passion que les journalistes ont en matière de journalisme d’investigation » précise dans son mot introductif, l’Abbé André Quenum, Directeur du journal La Croix. Selon l’Abbé, ce 2ème atelier est une occasion pour les participants d’approfondir des pratiques déjà développées et également de corriger ce qui mérite d’être corriger afin de donner au cœur du métier de journaliste la place que mérite le journalisme d’investigation. Grâce à l’investigation nous pourrons fournir un peu plus de réponses aux préoccupations des uns et des autres. « Si après la formation nous restons unis et que nous développons progressivement et améliorons les réseaux de partage qui existent déjà en matière de journaliste d’investigation au niveau national et de la sous région, je crois que nous pourrons améliorer nos pratiques en investigation journalistique » espère l’Abbé André Quenum.
« Nous souhaitons que ces genres d’occasion où il est question de renforcer les capacités des journalistes ne manquent pas pour pouvoir mieux servir les populations. Nous sommes à la veille de l’étude au parlement du projet de code de l’information et de la communication et nous avons besoin de rassurer les députés à accepter de voter le code. C’est nous, acteurs des médias qui allons travailler à rassurer les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale » a déclaré pour sa part, le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), Franck Kpochémè. Il a souhaité que les participants puissent tirer un grand profit de la formation et les a invité à l’assiduité afin qu’à travers leurs productions une nette amélioration soit constatée.

Au nom du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), le Vice Président, Souleymane Ashanti s’est réjouit de l’organisation de l’atelier qui informe-t-il s’inscrit dans la vision de la 5ème mandature : celle de placer la presse béninoise sur la voie de l’excellence et de la modernisation. Le Vice-président a par ailleurs renouvelé ses remerciements aux organisateurs de l’atelier en particulier, à l’Abbé André Quenum, aux responsables d’Open Socity Initiative for West Africa pour leur soutien au développement de la presse béninoise. Il attend de cette formation des journalistes des résultats qui impactent significativement la pratique du journalisme au Bénin.

dimanche 19 octobre 2014

BENIN : La CAME délocalise son siège

BENIN :: 

La CAME délocalise son siège

Le Chef de l'Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi
Construit au bout de deux ans par quatre entreprises béninoises le nouveau bâtiment  de la Centrale d’achat des médicaments et consommables médicaux (CAME) est désormais opérationnel. Le chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi a procédé, vendredi dernier, à son inauguration à Cotonou en présence du ministre de la santé, le Pr Dorothée Kindé Gazard, des partenaires techniques et financiers, des acteurs de la santé et du personnel de ladite structure.




Construit sur une superficie de 10 370 m², obtenu en bail du Port Autonome de Cotonou, le nouveau bâtiment de la Came compte un bloc administratif  de type R+2 avec des bureaux pour la Direction Général, des services administratifs et techniques, des bureaux pour le comité de gestion de la Came, une grande salle de conférence, quatre magasins de grande capacité réalisés et équipés pour le stockage des médicaments et consommables essentiels.
Il convient de préciser que la Came est opérationnelle depuis octobre 1991 et contribue depuis ce temps à l’amélioration des problèmes de santé de la population à travers la distribution des médicaments génériques à moindre coût.
D’une valeur estimée à près de trois milliards de F CFA, financé à hauteur de 95% sur fonds propre de la Came et de 5% par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, la construction du bâtiment s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement adopté par le gouvernement et mise en œuvre par  l’administration de la Came. La réalisation de l’ouvrage vise à accroître les capacités de la Came.
« S’il est évident que la Came a connu au cours de ses 23 ans de sa vie, une évolution rapide et positive c’est véritablement sous votre mandat, grâce à la vision que vous avez impulsé à la gestion de notre pays, que les réformes majeures ayant induit les plus profondes mutations ont pu s’opérer » a témoigné le Directeur Général de la Came, Dr Kokou O. Afogbé.

Les réformes...
Parlant de mutation il a cité la réforme juridique qui a doté la Came de textes juridiques originaux grâce à l’adoption par le gouvernement de cette facture en janvier 2010 et la convention du partenariat Came – Gouvernement que le chef de l’Etat a autorisé en septembre 2010. Par ailleurs, l’adoption en décembre 2011, pour la première fois dans la vie de la Came, de son plan stratégique de développement 2012- 2016 et l’institution du mécanisme de plan annuel de travail depuis 2010. L’inauguration du joyau initié et conduit par la Direction Général et le comité de gestion de la Came dans le cadre des réformes infrastructurelles prévues dans le plan stratégique de développement et qui concerne à la fois la Direction Général à Cotonou et les deux agences régionales de Parakou et de Natitingou vient couronner ces réformes.

Des chiffres qui parlent!
Pour l’ensemble des trois agences prises en compte à savoir Cotonou, Parakou et Natitingou le coût de la construction est estimé à trois milliards cinq cent vingt cinq millions de francs Cfa financé à 87, 44% soit un peu plus de trois milliards de Francs Cfa sur fonds propre de la Came grâce à la mise en place d’un mécanisme innovant de mobilisation des ressources internes.
Les mesures et facilités ont permis de créer un environnement propice au développement de la Came, à l’éclosion d’initiative, et de gestion d’une pratique saine et performante a informé le ministre Dorothée Gazard. Elle précise que le chiffre d’affaire de la Came s’est accru d’année en année passant de quatre cent quatre vingt dix millions en 1992 à plus de dix milliards de F Cfa en 2013. Pour le ministre de la santé, les efforts consentis par les différents acteurs ont aboutis à la conception du projet de délocalisation de la Came. Ce qui va permettre d’augmenter les capacités de stockage et d’offrir de meilleures conditions de travail au personnel.
Face à la qualité des travaux et des efforts de l’équipe dirigeante de cette structure autonome vieille de 23 ans, le chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi n’a pas pu cacher son émerveillement et toute sa satisfaction. « Je suis venu voir du beau… » s’exclama-t-il tout joyeux et pour manifester cette joie qui l’anime le chef de l’Etat a cité dans l’ordre national de mérite le Directeur Général de la Came et son prédécesseur. Il a également encouragé le Directeur Général et son personnel à faire mieux que par le passé. « Continuer de gagner, de gagner, et de gagner et de faire en sorte que notre pays de gestion rigoureuse. Voilà le chemin qui mène à la prospérité et à l’émergence » déclare-t-il.  Le chef de l’Etat a eu au passage une pense particulière au secteur privée qui, anime aussi le secteur de la santé du Bénin. Il rassure que le bâtiment sera protégé face à l’érosion côtière. Déjà, informe le chef de l’Etat, plus de soixante milliards y sont investi par l’Etat. « Mais bientôt au lieu que ce soit la mer qui nous chasse c’est nous qui chasserons la mer » menace l’autorité.




Eléonore Djegui