lundi 27 octobre 2014

Investigation journalistique au Bénin : des journalistes outillés reçoivent leur parchemin



L’atelier de renforcement des capacités des journalistes en techniques d’investigation journalistique s’est achevé samedi dernier à Royal Hôtel Bénin Cotonou. L’Abbé André Quenum, Coordonnateur national du projet Médias-dev - la Croix du Bénin, a présidé la cérémonie de clôture de l’atelier. Il avait à ses côtés, les Experts Peter Ganga du Nigeria, Ahmed Newton Barry du Burkina Faso, Fernand Nouwligbèto, Gérard Guèdègbé du Bénin et le président de l’Observatoire de la Déontologie et de l’Ethique dans les Médias (ODEM), Guy Constant Ehoumi.


Eléonore Djegui


La remise symbolique des attestations aux participants à l’atelier qui a pour but, de promouvoir l’investigation dans les médias béninois a mis fin aux travaux de trois jours. Très riche en communications sur des thèmes variés que sont « Le journalisme d’investigation : caractéristiques spécifiques », « Qualités d’un journaliste d’investigation », « Présentation de quelques méthodes d’investigations journalistiques », « l’investigation journalistique : la méthode par hypothèse », « les techniques de collectes d’informations », « l’interview en matière d’investigation journalistique », « l’investigation journalistique : question de fond (sujet et angle, structuration du papier ) », « l’investigation journalistique : question de forme (titraille et style de rédaction » suivi des travaux de groupe consistant à l’examen critique des papiers d’enquêtes et également l’examen des projets d’investigation sous la direction des Experts, l’atelier a comblé les attentes des participants. De ce point de vu, leur porte parole, Maryse Assogbadjo du journal La Nation a remercié les organisateurs pour la qualité de la formation. Au nom des participants, Maryse les a rassuré que la formation ne sera pas une de plus. Elle s’est engagée à ne pas trahir la confiance placée en eux.
A son tour, le président de l’Observatoire de l’Ethique et de la Déontologie dans les Médias (ODEM), n’a pas dissimulé la joie qui l’a animé quant à l’organisation et l’aboutissement de cet atelier. Au nom des associations professionnelles du Bénin, il a remercié très sincèrement la Croix du Bénin à travers le projet médias dev qui a su réunir les professionnels des médias pour allumer un feu pour qu’enfin le jour se lève au Bénin. Après une brève historique de la presse béninoise marquée essentiellement de compte rendu Guy Constant Ehoumi a félicité l’Abbé André Quenum pour cet exploit et le charge de transmettre ses remerciements au partenaire Osiwa grâce à qui la formation a eu lieu et dont l’appui est attendu les fois prochaines. Ses remerciements sont allés également à l’endroit des Experts pour la richesse de leurs enseignements, à l’endroit des participants pour leur assiduité. Il a exhorté ces derniers à relever le défi d’être désormais les portes flambeaux de l’investigation au Bénin.
Quant à l’Abbé André Quenum, il a rappelé que l’atelier a voulu répondre avant tout au besoin réel de la formation permanente quoiqu’il en faut dans tout métier et surtout dans la profession de journaliste qui exige l’actualisation des compétences. C’est pourquoi dans le cadre du projet médias pour le développement la croix du Bénin a eu l’initiative, et il a été retenu en accord avec le partenaire Osiwa de saisir l’occasion d’élargir l’atelier de développement des capacités journalistiques en investigation aux professionnels des médias des autres rédactions au lieu d’une formation in situ pour le journal la Croix du Bénin seul. « L’atelier a voulu davantage un cadre d’échange et de partage d’expériences non seulement pour un renforcement des capacités mais surtout en vue d’accroître notre capacité à nous organiser de façon durable et de façon productive pour palier le déficit flagrant de l’enquête journalistique de grandes factures. Il s’agit des papiers qui observent le genre et toutes ses exigences » a déclaré l’Abbé. Il a salué l’enthousiasme et la participation des uns et des autres tout au long de la formation et a prodigué des conseils aux participants pour mériter la confiance placée en eux.

 Il convient de préciser que les participants ont suggéré entre autres, des activités post atelier, le contenu, la période de mise en œuvre. Ils ont également décidé de compter sur leur propre force en organisant par an un prix symbolique baptisé « Jérôme Adjakou Badou » en journalisme d’investigation, de faire un plaidoyer à travers la rédaction d’un mémorandum à l’endroit d’un groupe clé, d’organiser des rencontres trimestrielles eu sein du réseau des journalistes d’investigation désormais élargi. Aussi de créer un forum de discussion des journalistes d’investigation.

jeudi 23 octobre 2014

Bénin: Des journalistes renforcent leur capacité en journalisme d'investigation

Le journal La Croix du Bénin et le Projet Media dév organisent du 23 au 25 octobre 2014, un atelier de renforcement des capacités des journalistes sur les techniques d’investigation journalistique. Financé par l’Open Socity Initiative for West Africa (Osiwa), l’atelier regroupe une quarantaine de journalistes pour un échange d’expériences avec des experts venus du Bénin, du Nigeria et du Burkina Faso. L’atelier a lieu à Bénin Royal hôtel et est ouvert hier par le Vice président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), Souleymane Ashanti.

Eléonore Djegui


Le journalisme d’investigation est un genre journalistique auquel s’intéressent peu les journalistes malgré les compétences de la presse béninoise reconnues à plus d’un titre. Fort de ce constat le journal La Croix du Bénin en collaboration avec le Projet Media dév a initié la formation pour mieux outiller les journalistes dans le domaine. « Le projet média dev est une initiative pour pousser un peu plus loin la soif et la passion que les journalistes ont en matière de journalisme d’investigation » précise dans son mot introductif, l’Abbé André Quenum, Directeur du journal La Croix. Selon l’Abbé, ce 2ème atelier est une occasion pour les participants d’approfondir des pratiques déjà développées et également de corriger ce qui mérite d’être corriger afin de donner au cœur du métier de journaliste la place que mérite le journalisme d’investigation. Grâce à l’investigation nous pourrons fournir un peu plus de réponses aux préoccupations des uns et des autres. « Si après la formation nous restons unis et que nous développons progressivement et améliorons les réseaux de partage qui existent déjà en matière de journaliste d’investigation au niveau national et de la sous région, je crois que nous pourrons améliorer nos pratiques en investigation journalistique » espère l’Abbé André Quenum.
« Nous souhaitons que ces genres d’occasion où il est question de renforcer les capacités des journalistes ne manquent pas pour pouvoir mieux servir les populations. Nous sommes à la veille de l’étude au parlement du projet de code de l’information et de la communication et nous avons besoin de rassurer les députés à accepter de voter le code. C’est nous, acteurs des médias qui allons travailler à rassurer les représentants du peuple à l’Assemblée Nationale » a déclaré pour sa part, le président de l’Union des professionnels des médias du Bénin (UPMB), Franck Kpochémè. Il a souhaité que les participants puissent tirer un grand profit de la formation et les a invité à l’assiduité afin qu’à travers leurs productions une nette amélioration soit constatée.

Au nom du président de la Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication (Haac), le Vice Président, Souleymane Ashanti s’est réjouit de l’organisation de l’atelier qui informe-t-il s’inscrit dans la vision de la 5ème mandature : celle de placer la presse béninoise sur la voie de l’excellence et de la modernisation. Le Vice-président a par ailleurs renouvelé ses remerciements aux organisateurs de l’atelier en particulier, à l’Abbé André Quenum, aux responsables d’Open Socity Initiative for West Africa pour leur soutien au développement de la presse béninoise. Il attend de cette formation des journalistes des résultats qui impactent significativement la pratique du journalisme au Bénin.

dimanche 19 octobre 2014

BENIN : La CAME délocalise son siège

BENIN :: 

La CAME délocalise son siège

Le Chef de l'Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi
Construit au bout de deux ans par quatre entreprises béninoises le nouveau bâtiment  de la Centrale d’achat des médicaments et consommables médicaux (CAME) est désormais opérationnel. Le chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi a procédé, vendredi dernier, à son inauguration à Cotonou en présence du ministre de la santé, le Pr Dorothée Kindé Gazard, des partenaires techniques et financiers, des acteurs de la santé et du personnel de ladite structure.




Construit sur une superficie de 10 370 m², obtenu en bail du Port Autonome de Cotonou, le nouveau bâtiment de la Came compte un bloc administratif  de type R+2 avec des bureaux pour la Direction Général, des services administratifs et techniques, des bureaux pour le comité de gestion de la Came, une grande salle de conférence, quatre magasins de grande capacité réalisés et équipés pour le stockage des médicaments et consommables essentiels.
Il convient de préciser que la Came est opérationnelle depuis octobre 1991 et contribue depuis ce temps à l’amélioration des problèmes de santé de la population à travers la distribution des médicaments génériques à moindre coût.
D’une valeur estimée à près de trois milliards de F CFA, financé à hauteur de 95% sur fonds propre de la Came et de 5% par le Fonds mondial de lutte contre le Sida, le paludisme et la tuberculose, la construction du bâtiment s’inscrit dans le cadre du plan stratégique de développement adopté par le gouvernement et mise en œuvre par  l’administration de la Came. La réalisation de l’ouvrage vise à accroître les capacités de la Came.
« S’il est évident que la Came a connu au cours de ses 23 ans de sa vie, une évolution rapide et positive c’est véritablement sous votre mandat, grâce à la vision que vous avez impulsé à la gestion de notre pays, que les réformes majeures ayant induit les plus profondes mutations ont pu s’opérer » a témoigné le Directeur Général de la Came, Dr Kokou O. Afogbé.

Les réformes...
Parlant de mutation il a cité la réforme juridique qui a doté la Came de textes juridiques originaux grâce à l’adoption par le gouvernement de cette facture en janvier 2010 et la convention du partenariat Came – Gouvernement que le chef de l’Etat a autorisé en septembre 2010. Par ailleurs, l’adoption en décembre 2011, pour la première fois dans la vie de la Came, de son plan stratégique de développement 2012- 2016 et l’institution du mécanisme de plan annuel de travail depuis 2010. L’inauguration du joyau initié et conduit par la Direction Général et le comité de gestion de la Came dans le cadre des réformes infrastructurelles prévues dans le plan stratégique de développement et qui concerne à la fois la Direction Général à Cotonou et les deux agences régionales de Parakou et de Natitingou vient couronner ces réformes.

Des chiffres qui parlent!
Pour l’ensemble des trois agences prises en compte à savoir Cotonou, Parakou et Natitingou le coût de la construction est estimé à trois milliards cinq cent vingt cinq millions de francs Cfa financé à 87, 44% soit un peu plus de trois milliards de Francs Cfa sur fonds propre de la Came grâce à la mise en place d’un mécanisme innovant de mobilisation des ressources internes.
Les mesures et facilités ont permis de créer un environnement propice au développement de la Came, à l’éclosion d’initiative, et de gestion d’une pratique saine et performante a informé le ministre Dorothée Gazard. Elle précise que le chiffre d’affaire de la Came s’est accru d’année en année passant de quatre cent quatre vingt dix millions en 1992 à plus de dix milliards de F Cfa en 2013. Pour le ministre de la santé, les efforts consentis par les différents acteurs ont aboutis à la conception du projet de délocalisation de la Came. Ce qui va permettre d’augmenter les capacités de stockage et d’offrir de meilleures conditions de travail au personnel.
Face à la qualité des travaux et des efforts de l’équipe dirigeante de cette structure autonome vieille de 23 ans, le chef de l’Etat, chef de gouvernement, Dr Boni Yayi n’a pas pu cacher son émerveillement et toute sa satisfaction. « Je suis venu voir du beau… » s’exclama-t-il tout joyeux et pour manifester cette joie qui l’anime le chef de l’Etat a cité dans l’ordre national de mérite le Directeur Général de la Came et son prédécesseur. Il a également encouragé le Directeur Général et son personnel à faire mieux que par le passé. « Continuer de gagner, de gagner, et de gagner et de faire en sorte que notre pays de gestion rigoureuse. Voilà le chemin qui mène à la prospérité et à l’émergence » déclare-t-il.  Le chef de l’Etat a eu au passage une pense particulière au secteur privée qui, anime aussi le secteur de la santé du Bénin. Il rassure que le bâtiment sera protégé face à l’érosion côtière. Déjà, informe le chef de l’Etat, plus de soixante milliards y sont investi par l’Etat. « Mais bientôt au lieu que ce soit la mer qui nous chasse c’est nous qui chasserons la mer » menace l’autorité.




Eléonore Djegui

vendredi 17 octobre 2014


Laura-Carole Zodoganhou
Portrait de femme : Laura-Carole Zodoganhou

« La cuisine pour ma maman est un don de Dieu et chaque fois je la suivais partout où elle allait. C’est ainsi que l’envie de faire la restauration m’est venue tout naturellement ».


Laura-Carole Zodoganhou est la Directrice du restaurant « saveur exquise » à Cotonou. Titulaire d’un baccalauréat série B, Laura a poursuivie ses études dans  une école spécialisée dans la restauration à Lomé au Togo. Elle en est sortie avec un Brevet Professionnel Hôtelier (BPH) en 1998. C’est un diplôme international qui lui permet de servir et valoir ce que de droit partout où besoin sera. Découvrons Laura.


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Pour les téléspectateurs de la chaîne nationale et des Fans de l’émission « Week-end matin » de Steve Facia en particulier, Laura n’est pas une inconnue. Elle s’est illustrée à travers la rubrique « Instant gourmandise » qu’elle anime sur cette émission et que beaucoup de gens apprécient. Nombreuses sont les familles notamment, les femmes qui s’inspirent de ses mets pour faire plaisir à leur conjoint. « Je découvre assez de recettes à travers la rubrique de Laura. Je dirai même qu’à travers sa rubrique j’apprends beaucoup » témoigne Maryse ; l’une des téléspectatrices qui ne rate jamais l’émission.
Véritable cordon bleu, Laura a été très tôt piquée par le virus de la cuisine pour avoir eu la chance de naître d’une femme talentueuse en la matière. « Ma mère est une dame qui aime beaucoup cuisiner. La cuisine, pour ma maman est un don de Dieu. C’est ainsi que l’envie de faire la restauration m’est venue tout naturellement. Ma mère est une femme vraiment digne du nom. C’est elle qui s’est véritablement occupée de nous, ses enfants. Je la voyais tout le temps à pied d’œuvre et ma seule envie était de vite terminer les études pour pouvoir l’aider dans toutes ses tâches » raconte, émue, Laura.
Son choix pour la restauration se comprend donc aisément. Ainsi, en faisant part de sa volonté de suivre une formation en restauration à sa mère après le baccalauréat, cette dernière, bien que surprise et étonnée s’est soumise à la volonté de sa fille. Elle aurait pourtant préféré pour Laura les études universitaires. « Après le bac j’ai annoncé à ma mère mon envie de faire la cuisine. Elle était très surprise par rapport à mon point de vue. Surprise de savoir qu’après mon baccalauréat je veuille aller à la cuisine  au lieu de continuer les études. Mais je lui ai fais savoir que la cuisine me plaisait. Comme elle est une mère hors paire elle m’a instruite de suivre une formation dans l’une  des meilleures écoles de cuisine » témoigne Laura.
Dans la quête d’une école de formation professionnelle qui délivre un diplôme international, Laura en a trouvé à Lomé et s’y est inscrite. « Maman me préférait une telle école et était prête à me payer la formation malgré le coût » confie la jeune restauratrice, fière d’avoir fait une bonne option.
De teint clair et de nature joviale, cette passionnée de la cuisine est originaire d’Abomey. Sa passion pour la cuisine l’a amené à acquérir beaucoup d’expériences en la matière à travers les nombreux stages faits dans de nombreux restaurants et hôtels du Bénin puis à l’extérieur comme en France. Avant de s’installer aujourd’hui, à son propre compte, Laura a travaillé en qualité de chef cuisinier dans des restaurants de Cotonou.
Aimant la bonne humeur, la joie et rien que la joie, Laura a horreur de la mesquinerie, de l’hypocrisie, et de la jalousie. Malheureusement, constate-t-elle, tous autant que nous sommes il n’y a pas mal de personnes qui le sont. « Vous savez quand quelqu’un évolue dans la vie ce n’est pas la peine d’envier cette personne. Il faut plutôt cherchez à faire comme elle, à penser, réfléchir à comment évoluer soi-même » conseille la jeune dame qui a également horreur du mensonge. « Mes parents m’ont appris à dire la vérité. Cela ne plaît pas à tout le monde mais il vaut mieux la dire pour permettre à la personne d’évoluer. C’est très important et je suis de ceux-là qui n’hésitent pas à dire la vérité. Je n’aime pas garder en moi tout ce que je ressens. Je préfère l’extérioriser pour être libre après» avoue-t-elle en bonne Chrétienne Catholique.
Le chômage des jeunes est un problème qui peine énormément Laura parce que soutient-t-elle «  la jeunesse d’aujourd’hui, est battante. Mais malheureusement, il n’y a pas d’emploi. Les parents s’échinent à payer les études aux enfants et au bout du rouleau c’est le chômage qui s’installe. Ils se battent pour trouver de l’emploi mais finalement ce sont de petits jobs par-ci par-là qu’elle trouve à faire. Il leur faut un coup de pouce pour leur permettre d’aller de l’avant ».
Femme fervente, Laura conseille de toujours mettre Dieu au cœur de toute chose pour obtenir satisfaction et surtout d’éviter le syncrétisme religieux.
Le plus beau souvenir de Laura est la naissance de son fils Daniel qui est venu lui essuyer les larmes face à la perte de sa fille. « J’ai difficilement supporté cette situation. J’étais presque devenue agressive, hargneuse …. »
La cuisine étant la première passion de Laura, elle a personnellement une préférence pour la sauce Asrokouin (noix de la pomme sauvage) avec la pâte de cossette d’igname appelée « télibô ». Très attachée à la qualité, elle en tient compte dans sa cuisine. Elle accorde en effet, du prix à la qualité des produits qu’elle utilise dans la préparation de ses mets, à la rapidité dans la restauration, au savoir faire culinaire, à l’accueil et à la bonne humeur. « J’aime acheter tous mes produits frais » confie la restauratrice pour qui, il faut manger assez de légumes et des fruits pour mieux se porter, de préférence le poisson parce qu’il est riche en vitamine et sels minéraux. Les poissons non gras en particulier. Par rapport aux viandes Laura conseille la viande blanche et de temps en temps du riz.
Les loisirs de Laura sont multiples. Outre la cuisine qu’elle aime si bien faire, Laura adore voyager pour découvrir d’autres horizons, de nouvelles choses. La natation ; un sport complet est également l’une des passions de Laura-Carole.




Eléonore Djegui